Tous ensemble pour une AVS forte !

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Communiqués de presse

Le 1er Mai fêté dans plus de 50 localités du pays (II)

En ce 1er Mai, la population descend dans la rue pour manifester contre le démantèlement des rentes et les pertes d’emplois, ainsi que pour plus de justice sociale dans plus de 50 localités de Suisse. Pour cette Fête des travailleuses et des travailleurs 2016, l’Union syndicale suisse (USS) a choisi le slogan. « Tous ensemble pour une AVS forte ! ».

Lors de ces rassemblements, la population manifeste pour que la baisse des rentes du 2e pilier soit compensée par une hausse des rentes de l’AVS. Elle proteste aussi contre les projets de la droite qui veut imposer le démantèlement des rentes et le relèvement à 67 ans de l’âge de la retraite, alors que les travailleuses et travailleurs âgés ont aujourd’hui déjà de la peine à conserver leur emploi jusqu’à l’âge ordinaire de la retraite.

Des dizaines d’orateurs et oratrices montreront que l’AVS est parvenue à maîtriser jusqu’à ce jour le vieillissement de la population et que ce sera aussi le cas demain. Ils dénonceront l’argument de l’« inéluctabilité démographique » comme étant un grossier stratagème politique destiné à imposer une baisse des rentes, et exigerons que l’AVS soit renforcée.

Citations tirées des discours du 1er Mai

Paul Rechsteiner, le président de l’USS, a déclaré à Thoune et à Spiez : « Les rentes des caisses de pension sont toujours plus mauvaises, au point que c’en est parfois dramatique. Et cela surtout pour les futurs retraitées et retraités. L’initiative AVSplus exige une augmentation des rentes de 10%. Cela a évidemment un coût. Mais se serait nettement moins cher que si l’on voulait obtenir le même résultat avec le 2e pilier et beaucoup moins cher qu’avec les assurances privées (3e pilier).

Giorgio Tutti, le président du SEV s’est exprimé à Berne sur le même sujet : « Il est évident que les personnes qui gagnent bien leur vie ne désirent pas que l’AVS soit développée, car ils paient des cotisations sur l’entier des leurs salaires élevés et ne reçoivent que la rente maximale, qui est la même pour tout le monde. Il est aussi évident que les assureurs privés et les banques soient contre ce projet. Ils dénigrent l’AVS et veulent l’affaiblir pour pouvoir faire des affaires avec les caisses de pension et le 3e pilier. »

A Bienne, Doris Bianchi, l’adjointe du premier secrétaire de l’USS a justifié la nécessité de l’initiative AVSplus de la sorte : « Il n’y a plus que les personnes qui gagnent bien leur vie qui peuvent appréhender la retraite sans se faire de soucis. Pour recevoir une rente décente d’environ 2000 francs par mois de sa caisse de pension, il faut avoir accumulé au moins un demi-million de capital. Il n’y a plus que les hauts revenus qui y parviennent encore. Même les salarié-e-s qui gagnent environ 7000 francs bruts par mois ont de la peine à atteindre cet objectif. »

Katharina Prelicz-Huber, la présidente du SSP, a abordé un autre sujet à Aarau et a recommandé le 2X NON aux initiatives « En faveur du service public » et « Vache à lait ». Les deux objets menacent « un service public étendu jusque dans les régions périphériques […] Et s’il venait à manquer 1500 millions de recettes dans les caisses fédérales à cause de l’initiative « vache à lait », cela impliquerait un énorme plan d’austérité dans la formation, la santé, le social, les transports publics, etc. »  

Vania Alleva, la présidente d’Unia a fustigé à Coire les recettes de crise néolibérales, dans le monde et en Suisse. « Que la Banque nationale suisse se soit agenouillée devant les marchés financiers en est un exemple parlant. L’abandon du taux plancher a en l’espace d’un an déjà détruit des dizaines de milliers d’emplois. Il n’est donc pas étonnant que le nombre de pauvres ait à nouveau augmenté en Suisse, à 530 000 personnes. Quelque 800 000 personnes ne peuvent pas se permettre de partir une semaine en vacances. Par contre, la fortune des 300 personnes les plus riches a augmenté 481 à 596 milliards au cours des quatre dernières années.

Renseignements:
  • Ewald Ackermann, Service de la communication, 031 377 01 09 ou 079 660 36 14

Responsable à l'USS

Luca Cirigliano

Secrétaire central

031 377 01 17

luca.cirigliano(at)sgb.ch
Luca Cirigliano

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