Seule l’initiative sur les salaires minimums s’attaque aux racines du problème

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Communiqués de presse
Écrit par Ewald Ackermann

Professionnellement actifs, mais pauvres

Le communiqué de presse publié aujourd’hui par l’Office fédéral de la statistique annonce qu’en Suisse, 120 000 personnes exerçant une activité lucrative sont pauvres, le taux de pauvreté étant toutefois passe de 5,2 à 3,5 % entre 2008 et 2009.- C’est certes réjouissant, mais il n’y a pas lieu de surestimer cette évolution positive, car, pour une personne seule, e seuil de pauvreté est fixé à un revenu mensuel moyen de 2 250 francs, de 4 000 francs pour un ménage avec deux enfants monoparentales de moins de 14 ans. Il apparaît également à nouveau que les personnes vivant dans des familles – la plupart du temps, il s’agit de femmes – sont les plus fortement touchées par la pauvreté.

Le rapport de l’Union syndicale suisse (USS) sur la répartition des revenus et de la fortune en Suisse montre qu’en 2010, toujours plus de 10 % des salarié(e)s gagnaient moins de 4 000 francs par mois (en équivalents plein temps). C’est pourquoi l’initiative sur les salaires minimums de l’USS, qui demande un salaire minimum de 4 000 francs, reste nécessaire et urgente. Seule son acceptation dans les urnes se traduira par une plus grande égalité en matière de salaires et une nette diminution de cette pauvreté causée par des salaires trop bas.

 

Responsable à l'USS

Daniel Lampart

Premier secrétaire et économiste en chef

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Daniel Lampart
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