Les femmes refusent net le démantèlement de l’AVS

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Communiqués de presse

Tendance au non à AVS 21 – la dernière ligne droite et la mobilisation décideront de l’issue du scrutin

Le sondage GFS indique une tendance au non à AVS 21. Le camp du NON a progressé de 5 points de pourcentage. Le nouveau sondage Tamedia place toujours le NON à un niveau élevé 44 %, le donne clairement majoritaire parmi les femmes comme en Suisse romande. Or ces deux sondages ont été réalisés avant que le principal argument des partisans du projet se parte en fumée : la décision du Conseil des États de repousser la réforme de la LPP après le scrutin sur l’AVS va encore massivement influencer l'opinion sur AVS 21. Car on ignore désormais si et quand une réforme de la LPP interviendra, et si le niveau des rentes sera maintenu. Cette incertitude va renforcer encore la tendance au refus. Un non le 25 septembre reste donc possible.

Les sondages d’aujourd’hui confirment le refus net d’AVS 21 parmi les femmes, qui reçoivent déjà un tiers de rente en moins que les hommes. En effet, il est prévu de réaliser des économies sur leur dos. Les femmes perdraient ainsi une année de rente AVS – soit près de 26 000 francs de revenu chacune. Au cours des dix prochaines années, AVS 21 vise à réduire les rentes des femmes de 7 milliards de francs. Ces coupes unilatérales sont injustes.

La deuxième vague de sondages GFS montre une tendance au non. Il est frappant de voir que le camp du non s’est renforcé au détriment des partisan-e-s du oui et non des personnes indécises. Ce qui montre la campagne provoque des changements d'avis. Pour la première fois, les deux sondages indiquent un refus net du projet parmi les femmes. Contrairement à la première vague, le sondage GFS tient compte du principal argument du comité référendaire, soit l’écart de rente à leurs dépens – qui constitue désormais le principal argument contre le projet.

Partialité des médias

Les médias alémaniques n'octroient que peu de place aux arguments du comité référendaire. Bien au contraire, au lieu de laisser les partis et le Conseil fédéral défendre le relèvement de l’âge de la retraite, les rédactions en chef des grands journaux sont elles aussi entrées en campagne. Ce faisant, elles attisent les peurs sur la pérennité de l’AVS, alors même que les faits sont tout à fait clairs : les réserves de l’AVS n’ont jamais été aussi élevées et depuis 2001, le niveau du fonds AVS a doublé pour avoisiner aujourd’hui 50 milliards de francs.

Quant à la mauvaise situation des femmes en matière de rentes, elle est bien souvent évoquée par un renvoi à la réforme de la LPP. Or aujourd’hui, l'argument selon lequel une telle réforme permettra de résoudre les problèmes s’est révélé n’être qu’une vaine promesse : contrairement aux engagement pris par la majorité du Parlement, il n’y a rien de concret sur la table.

Le comité référendaire poursuit sa campagne engagée

La large alliance contre AVS 21 mène depuis des mois une campagne engagée, axée sur les femmes concernées. Il ressort des sondages actuels que cette forte présence porte ses fruits et a déjà su convaincre. Au cours des douze jours qui restent, le comité va continuer de tout faire pour amener un maximum de femmes et d’hommes à glisser aux urnes un NON à AVS 21. Car avec une forte mobilisation, un rejet reste possible le 25 septembre.

Responsable à l'USS

Gabriela Medici

Première secrétaire adjointe

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