Vue d'ensemble dans la salle du Conseil aus états

Photo: © Parlamentsdienste 3003 Bern

 

Échec de la manœuvre du camp bourgeois pour soutenir AVS 21

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Communiqués de presse

La LPP mérite mieux que les démarches chaotiques du Conseil des États

Le débat mené aujourd’hui par le Conseil des États sur la réforme de la LPP l’a bien montré : les discussions dominées par le camp bourgeois mènent au chaos. Un brutal démantèlement des rentes reste à craindre dans la réforme du 2e pilier. Et la réalité apparaît: on a promis, dans les médias, monts et merveilles aux femmes. Mais dès qu’on en vient aux choses concrètes, même les améliorations de prestations que la Commission avait proposées il y a un mois encore vont trop loin ! Le renvoi du projet en commission a donné le coup de grâce à une manœuvre tactique un peu grosse. Le projet du camp bourgeois d’adopter juste avant le scrutin sur AVS 21 une pseudo-solution en faveur des femmes dans la LPP tout en gardant l'option de faire machine arrière ensuite a échoué. Les femmes restent les mains vides sur la question des rentes.

Les partenaires sociaux sont responsables du 2e pilier et il leur incombe de veiller à son financement. À la demande du Conseil fédéral, ils avaient proposé une révision de la LPP répondant aux problèmes urgents. Le Conseil fédéral a repris cette proposition qui modernise la LPP, qui stabilise les rentes et qui aurait amélioré avec effet immédiat la situation des personnes occupées à temps partiel et celle des bas revenus.

La majorité bourgeoise du Conseil national n’avait déjà rien voulu savoir des propositions des partenaires sociaux et du Conseil fédéral, leur préférant un modèle avec des baisses de rentes de 12 % parfois et des hausses de coûts massives pour les personnes ayant des revenus bas ou moyens. Les femmes auraient dû prendre leur mal en patience pendant des décennies. Six mois plus tard, le Conseil des États demande de remettre l’ouvrage sur le métier, ce qui ne laisse rien présager de bon pour la réforme. Il va de soi que l’USS ne soutiendra pas une réforme de la LPP qui aboutirait à un démantèlement des rentes. La voie à suivre est celle d'améliorations, qui soient financièrement abordables pour les femmes. Toute nouvelle proposition sera jugée à l'aune de ce que permettait d'atteindre le compromis des partenaires sociaux.

Responsable à l'USS

Gabriela Medici

Première secrétaire adjointe

031 377 01 13

gabriela.medici(at)sgb.ch
Gabriela Medici
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