Apprenti-e-s parlent à leur enseignant

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8 semaines de vacances pour les apprenti-e-s : un investissement nécessaire pour renforcer les apprentissages

  • Formation & Jeunesse
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Écrit par Nicole Cornu

L’Union syndicale suisse (USS) demande que toutes et tous les apprenti-e-s de Suisse aient à l’avenir droit à 8 semaines de vacances. Cette revendication a été décidé le 29 novembre 2024 par l’Assemblée des délégué-e-s de l’USS et présentée le 3 décembre 2024, à l’Intergroupe parlementaire Travail. 

La formation professionnelle duale est la colonne vertébrale de l’économie suisse, mais la charge supportée par les apprenti-e-s est énorme. Alors que leurs contemporain-e-s des gymnases profitent de 13 semaines de vacances, les apprenti-e-s doivent se contenter de 5 semaines seulement ; cela, malgré un horaire hebdomadaire lourd et la triple charge du travail en entreprise, de l’école et de l’apprentissage à domicile. 

Cette inégalité de traitement non seulement menace la santé des apprenti-e-s, mais réduit aussi l’attractivité de la formation professionnelle en général, explique la présidente de la Commission USS de la jeunesse, Félicia Fasel. « Avec 8 semaines de vacances, nous permettons aux jeunes de récupérer comme ils en ont besoin et renforçons en même temps la formation professionnelle initiale en tant que pilier important de notre économie. »

Un besoin d’agir urgent

Les défis auxquels est confronté le système de formation professionnelle duale sont manifestes :

  • pénurie de candidat-e-s à l’apprentissage,
  • nombreuses résiliations de contrats d’apprentissage,
  • taux d’échec inquiétant lors des examens finaux,
  • baisse du nombre des apprenti-e-s titulaires d’une maturité professionnelle acquise durant l’apprentissage (appelée MP1).

En outre, une enquête récente de la Jeunesse d’Unia montre que près de la moitié des apprenti-e-s souffre de stress et d’épuisement.

Tout le monde y gagnera

Des vacances en plus, cela n’améliorera pas seulement la santé des jeunes, mais rendra la formation professionnelle plus attrayante et représentera une contribution importante à la lutte contre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Une meilleure récupération profitera à la santé ainsi qu’au développement personnel des jeunes, de même qu’à leur participation à la vie sociale.

Notre revendication

L’USS demande que 8 semaines de vacances figurent, pour l’ensemble des apprenti-e-s, dans la loi ou soient réglées dans le cadre des conventions collectives de travail (CCT). En renforçant les droits des apprenti-e-s, nous assurons l’avenir de notre société et de notre économie.

Aktuelle Ergänzung: Es wurde ein offener Brief an den Bundesrat lanciert.

Mehr Infos und unterschreiben

Die duale Berufsbildung ist das Rückgrat der Schweizer Wirtschaft, doch die Belastung für Lernende ist enorm. Während ihre Altersgenossen an Mittelschulen 13 Wochen Ferien geniessen, müssen Lernende mit lediglich 5 Wochen auskommen – trotz einem hohen Wochenpensum und der Dreifachbelastung von Arbeit im Betrieb, Schule und Lernen zuhause.

«Diese Ungleichbehandlung gefährdet nicht nur die Gesundheit der Lernenden, sondern mindert auch die Attraktivität der Berufsbildung insgesamt», erklärt die Präsidentin der SGB-Jugendkommission Félicia Fasel. «Mit 8 Wochen Ferien geben wir den jungen Menschen die Erholung, die sie brauchen, und stärken gleichzeitig die berufliche Grundbildung als wichtigen Pfeiler unserer Wirtschaft.»

Dringender Handlungsbedarf

Die Herausforderungen im dualen Berufsbildungssystem sind offensichtlich:

  • Mangel an Lehrstellenbewerber:innen.
  • Hohe Anzahl von Lehrvertragsauflösungen
  • Besorgniserregend hohe Durchfallquoten bei den Abschlussprüfungen
  • Sinkende Anzahl Lernende mit Berufsmaturität während der Lehre (sog. BM1)

Zudem zeigt eine aktuelle Umfrage der Unia Jugend, dass fast die Hälfte der Lernenden unter Stress und emotionaler Erschöpfung leidet.

Ein Gewinn für alle

Zusätzliche Ferien verbessern nicht nur die Gesundheit der Jugendlichen, sondern machen die Berufsbildung attraktiver und leisten einen wichtigen Beitrag gegen den Fachkräftemangel. Mehr Erholung fördert die Gesundheit sowie die persönliche Entwicklung junger Menschen und stärkt ihre gesellschaftliche Teilhabe.

Unsere Forderung

Der SGB fordert, dass 8 Wochen Ferien für alle Berufslernenden gesetzlich verankert oder über Gesamtarbeitsverträge geregelt werden. Indem wir die Rechte der Lernenden stärken, sichern wir die Zukunft unserer Gesellschaft und Wirtschaft.

Responsable à l'USS

Nicole Cornu

Secrétaire centrale

031 377 01 23

nicole.cornu(at)sgb.ch
Nicole Cornu
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