Pierre-Yves Maillard lors de la remise du référendum contre la suppression de l'impôt anticipé

Photo : USS

 

NON à la suppression de l’impôt anticipé : le référendum est déposé !

  • Finances et fiscalité
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Le référendum contre la suppression sans contrepartie de l’impôt anticipé sur les obligations a abouti : une large alliance référendaire a déposé aujourd’hui les près de 60 000 signatures authentifiées auprès de la Chancellerie fédérale à Berne. L’Union syndicale suisse (USS) combattra cette baisse d’impôts injuste.

L’impôt anticipé est un « impôt de garantie » prévu pour que les investisseurs déclarent correctement leurs revenus de placements. S’ils ne le font pas, 35 % de ces gains vont quand même dans les caisses de l’État. Supprimer cet impôt anticipé – comme l’a décidé le Parlement à la demande du lobby des banques et des grands groupes – revient donc à donner carte blanche à la fraude fiscale pour les riches de Suisse et de l’étranger, au détriment de la collectivité. Mais le projet contient aussi une inégalité de traitement crasse, car les gens qui ont un compte d’épargne ordinaire resteront soumis à l’impôt anticipé.

On veut donc alléger la facture pour les fraudeurs et les gros investisseurs alors que les salarié-e-s sont de plus en plus écrasés sous le poids des hausses des primes-maladie et des loyers. « La droite ne cesse de creuser cette inégalité », souligne Pierre-Yves Maillard, président de l’USS et conseiller national socialiste. « Et ce sont précisément les gens qui continueront de payer l’impôt anticipé sur leur compte d’épargne qui sentiront aussi le manque d’argent des pouvoirs publics pour des tâches importantes, à cause des énormes pertes fiscales engendrées par cette réforme. »

Responsable à l'USS

Daniel Lampart

Premier secrétaire et économiste en chef

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daniel.lampart(at)sgb.ch
Daniel Lampart
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