Le Conseil fédéral doit immédiatement stopper les énormes pertes fiscales

  • Finances et fiscalité
Communiqués de presse
Écrit par Daniel Lampart

L’Union syndicale suisse (USS) attend du Conseil fédéral qu’il stoppe, en recourant à la procédure d’urgence, les lourdes pertes fiscales qu’entraîne la deuxième réforme de l’imposition des entreprises. Il en est redevable à la population suisse. Celle-ci n’a accepté que d’extrême justesse cette réforme ; et sur la base d’informations erronées.

Le Souverain a été doublement blousé lors de cette votation référendaire :

 

  • Dans le livret présentant cet objet, il n’était question que de pertes fiscales à hauteur de 83 millions de francs. Aujourd’hui, la Confédération présente de nouveaux chiffres : elle s’attend à des pertes de 400 à 600 millions de francs par an. Une estimation qui s’avérera probablement, elle aussi, trop basse.
  • Le conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz a déclaré, lors d’une conférence de presse avant la votation, qu’il était temps de faire quelque chose pour les petites et moyennes entreprises - les PME - pour tous ces milliers de peintres, de pharmaciens, de garagistes, de fleuristes, de bouchers. Or, de cette deuxième réforme de l’imposition des entreprises, ce sont avant tout les actionnaires de grands groupes, comme le Crédit Suisse, Swiss Re ou ABB, qui en profitent à travers les milliards de francs de cadeaux fiscaux qui leur sont accordés. Pas les PME.

Ces énormes cadeaux fiscaux offerts aux actionnaires des grands groupes coûteront très cher à la population.

Responsable à l'USS

Daniel Lampart

Premier secrétaire et économiste en chef

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