Les locataires passent à la caisse

Navigation : Trois bonnes raisons | Arguments | Partager
Trois bonnes raisons de voter non
En bref
Le bénéfice principal sera pour le lobby immobilier.
Les pertes fiscales annuelles se chiffrent à 2 milliards de francs.
Les locataires passent à la caisse.
NON à la suppression de l’impôt sur la valeur locative :
Les locataires passent à la caisse
Le 28 septembre, une proposition dangereuse sera soumise au vote : la suppression de l’imposition de la valeur locative. Ce qui peut sembler une question fiscale complexe n'est, à y regarder de plus près, qu'un véritable transfert de richesse au profit des propriétaires — aux dépens de la grande majorité de la population.
Les principaux gagnants seraient les hauts revenus et les personnes fortunées, qui paieraient moins d’impôts. En revanche, pour la classe moyenne, les locataires et la collectivité, cette proposition aurait des conséquences coûteuses.
En effet, si la Confédération, les cantons et les communes perdent chaque année environ 2 milliards de francs de recettes fiscales, ces milliards devront être compensés quelque part. L’expérience le montre : ce seront tous les autres ménages, et en particulier les locataires, qui devront combler ces trous en payant plus d’impôts.
Parallèlement, le marché du logement serait poussé encore davantage vers la surchauffe. Déjà aujourd’hui, l’accès à la propriété est difficile pour les personnes aux revenus normaux. Avec la suppression de l’impôt sur la valeur locative, les prix de l’immobilier vont continuer de grimper, éloignant encore un peu plus le rêve d’accéder à sa propre maison pour la majorité de la population active. Et quand les prix de l’immobilier s'envolent, les loyers finissent aussi par augmenter — pour tout le monde.
Nos assurances sociales sont également touchées : comme les frais d’entretien ne pourraient plus être déduits fiscalement, l’incitation à recourir au travail au noir augmenteraient. Cela signifie moins de travail pour les entreprises honnêtes et moins de cotisations aux assurances sociales. L’AVS et d’autres assurances sociales perdraient des centaines de millions de francs.
Cette proposition est un cadeau fiscal aux riches, financé par les classes moyennes. Elle rend le logement encore plus cher, affaiblit nos assurances sociales et désavantage la grande majorité de la population.
C’est pourquoi l’USS dit clairement et sans détour : NON à la suppression de l’impôt immobilier (impôt sur la valeur locative) !
