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Pas touche au dimanche sans travail

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Communiqués de presse

Assemblée des délégué-e-s de l’USS face aux attaques contre la loi sur le travail

Les délégué-e-s de l’Union syndicale suisse (USS) s’opposent fermement aux attaques contre les temps de repos et aux projets d’extension du travail dominical. L’USS lancera un référendum si le Parlement suit le Conseil national et adopte le travail dominical généralisé ainsi que des journées de travail à rallonge pouvant aller jusqu’à 17 heures. Les travailleuses et travailleurs sont déjà fortement sollicités. Après cinq années de stagnation salariale et de charges de travail toujours plus lourdes, il est urgent de fixer des limites claires et de renforcer la protection de la santé, plutôt que d’exiger une disponibilité accrue au profit des employeurs.

Le dimanche sans travail et les périodes de repos garanties sont soumis à une pression croissante. Les plannings changent à court terme, de nombreuses personnes travaillent jusqu’à tard le soir, et la disponibilité exigée durant le week-end ne cesse de croître. Conséquences : plus de troubles psychiques, les plus de problèmes physiques et beaucoup plus d’absences pour maladie. La situation est particulièrement tendue pour les parents actifs, dont les horaires deviennent quasiment impossibles à planifier.

Malgré ces signaux alarmants, les employeurs et le Parlement continuent de promouvoir des projets visant à étendre massivement la durée du travail. Dans le commerce de détail, les cantons pourraient désormais autoriser jusqu’à douze ouvertures dominicales, contre quatre jusqu’à présent. Plus grave encore, la révision de la loi sur le travail et du code des obligations adoptée par le Conseil national permettrait le travail dominical sans autorisation préalable dans les bureaux et la quasi-totalité des branches, tout en normalisant les journées de travail à rallonge. Sous couvert de télétravail, la protection des salarié-e-s serait considérablement affaiblie. Plus de 1,5 million de travailleuses et travailleurs seraient concernés. Le Conseil fédéral minimise les risques et se range du côté des employeurs.

Les délégué-e-s de l’USS ont désormais défini à l’unanimité des lignes rouges très précises : aucune extension du travail dominical, aucun assouplissement ou réduction des temps de repos, ni aucune prolongation de la durée quotidienne du travail. Ils exigent également des règles strictes pour empêcher que les employé-e-s ne soient contraints à travailler en dehors des horaires légaux. Si le Parlement adopte le projet dans la version approuvée par le Conseil national, l’USS lancera un référendum.

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