Le problème des bas salaires reste urgent

Communiqués de presse
Écrit par Thomas Zimmermann

Sondage du gfs à propos de l’initiative sur les salaires minimums

Le sondage publié aujourd’hui par gfs sur les votations du 18 mai montre que l’initiative sur les salaires minimums fait face à des vents contraires. Les initiant(e)s vont donc d’autant plus mettre à profit le temps qui reste jusqu’à la votation pour placer la problématique des bas salaires au centre du débat public.

Les faibles valeurs données par le sondage ne peuvent pas cacher que la pression exercée par l’initiative sur les salaires minimums a déjà entraîné de nombreuses améliorations. Ainsi, pour prendre quelques exemples, Aldi, Lidl, H&M, Bata et d’autres ont déjà annoncé pendant la campagne sur cette initiative qu’ils augmentaient leurs salaires au niveau demandé par celle-ci. Ces exemples montrent que les menaces brandies par les opposants à des salaires corrects sont purement et simplement de l’alarmisme. Un salaire minimum de 22 francs de l’heure est possible et ne coûtera aucun emploi dans les actuelles branches à bas salaires comme le commerce de détail.

Les revendications de l’initiative sur les salaires minimums restent justes et importantes. Car, même si des améliorations ponctuelles ont pu être obtenues, la problématique des bas salaires reste urgente en Suisse, où l’on trouve toujours 330 000 personnes qui travaillent pour un bas salaire, dont la plupart sont des femmes. Il est scandaleux que des personnes ne puissent pas vivre de leur salaire dans notre riche pays. Les femmes sont les premières concernées par les bas salaires, à cause de la discrimination salariale dont elles sont victimes par rapport aux hommes. Ainsi, une vendeuse gagne plusieurs centaines de francs de moins qu’un vendeur. Ainsi, le salaire minimum est un pas nécessaire vers l’égalité salariale, un pas qu’il est urgent de faire.

Il est particulièrement choquant que les bas salaires aillent souvent de pair avec des pratiques de profiteurs. La chaîne de boutiques de mode Tally Weijl appartient à une des 300 familles les plus riches de Suisse, alors que ses employé(e)s doivent s’en sortir avec des bas salaires… Et pendant que les managers d’UBS se distribuaient l’an dernier 3,2 milliards de francs de bonus, le personnel qui nettoyait ses bureaux travaillait pour des bas salaires. Le constat de la dernière enquête suisse sur la structure des salaires n’étonnera pas : alors que les salaires les plus élevés ont augmenté de près de 10 000 francs entre 2010 et 2012, les salaires les plus bas baissaient de 286 francs pendant la même période. Nous devons mettre fin à cette évolution.

C’est pourquoi il faut maintenir la pression exercée à travers la campagne pour le salaire minimum et convaincre jusqu’au 18 mai le plus possible de citoyen(ne)s que le problème des bas salaires peut être résolu s’ils votent OUI. À cet effet, les syndicats et leurs partenaires organiseront une nouvelle fois deux journées nationales d’action les 9 et 10 mai prochain.

renseignements :

 

  • Thomas Zimmermann, responsable de la communication de l'USS,
    031 377 01 06 ou 079 249 59 74

Plus de nouvelles

 

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Écrit par Thomas Zimmermann

Sondage du gfs à propos de l’initiative sur les salaires minimums

Le sondage publié aujourd’hui par gfs sur les votations du 18 mai montre que l’initiative sur les salaires minimums fait face à des vents contraires. Les initiant(e)s vont donc d’autant plus mettre à profit le temps qui reste jusqu’à la votation pour placer la problématique des bas salaires au centre du débat public.

Les faibles valeurs données par le sondage ne peuvent pas cacher que la pression exercée par l’initiative sur les salaires minimums a déjà entraîné de nombreuses améliorations. Ainsi, pour prendre quelques exemples, Aldi, Lidl, H&M, Bata et d’autres ont déjà annoncé pendant la campagne sur cette initiative qu’ils augmentaient leurs salaires au niveau demandé par celle-ci. Ces exemples montrent que les menaces brandies par les opposants à des salaires corrects sont purement et simplement de l’alarmisme. Un salaire minimum de 22 francs de l’heure est possible et ne coûtera aucun emploi dans les actuelles branches à bas salaires comme le commerce de détail.

Les revendications de l’initiative sur les salaires minimums restent justes et importantes. Car, même si des améliorations ponctuelles ont pu être obtenues, la problématique des bas salaires reste urgente en Suisse, où l’on trouve toujours 330 000 personnes qui travaillent pour un bas salaire, dont la plupart sont des femmes. Il est scandaleux que des personnes ne puissent pas vivre de leur salaire dans notre riche pays. Les femmes sont les premières concernées par les bas salaires, à cause de la discrimination salariale dont elles sont victimes par rapport aux hommes. Ainsi, une vendeuse gagne plusieurs centaines de francs de moins qu’un vendeur. Ainsi, le salaire minimum est un pas nécessaire vers l’égalité salariale, un pas qu’il est urgent de faire.

Il est particulièrement choquant que les bas salaires aillent souvent de pair avec des pratiques de profiteurs. La chaîne de boutiques de mode Tally Weijl appartient à une des 300 familles les plus riches de Suisse, alors que ses employé(e)s doivent s’en sortir avec des bas salaires… Et pendant que les managers d’UBS se distribuaient l’an dernier 3,2 milliards de francs de bonus, le personnel qui nettoyait ses bureaux travaillait pour des bas salaires. Le constat de la dernière enquête suisse sur la structure des salaires n’étonnera pas : alors que les salaires les plus élevés ont augmenté de près de 10 000 francs entre 2010 et 2012, les salaires les plus bas baissaient de 286 francs pendant la même période. Nous devons mettre fin à cette évolution.

C’est pourquoi il faut maintenir la pression exercée à travers la campagne pour le salaire minimum et convaincre jusqu’au 18 mai le plus possible de citoyen(ne)s que le problème des bas salaires peut être résolu s’ils votent OUI. À cet effet, les syndicats et leurs partenaires organiseront une nouvelle fois deux journées nationales d’action les 9 et 10 mai prochain.

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  • Thomas Zimmermann, responsable de la communication de l'USS,
    031 377 01 06 ou 079 249 59 74

Recommandations de vote

Pour les votations du 9 juin 2024, l'USS recommande de voter :

 

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Écrit par Thomas Zimmermann

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Le sondage publié aujourd’hui par gfs sur les votations du 18 mai montre que l’initiative sur les salaires minimums fait face à des vents contraires. Les initiant(e)s vont donc d’autant plus mettre à profit le temps qui reste jusqu’à la votation pour placer la problématique des bas salaires au centre du débat public.

Les faibles valeurs données par le sondage ne peuvent pas cacher que la pression exercée par l’initiative sur les salaires minimums a déjà entraîné de nombreuses améliorations. Ainsi, pour prendre quelques exemples, Aldi, Lidl, H&M, Bata et d’autres ont déjà annoncé pendant la campagne sur cette initiative qu’ils augmentaient leurs salaires au niveau demandé par celle-ci. Ces exemples montrent que les menaces brandies par les opposants à des salaires corrects sont purement et simplement de l’alarmisme. Un salaire minimum de 22 francs de l’heure est possible et ne coûtera aucun emploi dans les actuelles branches à bas salaires comme le commerce de détail.

Les revendications de l’initiative sur les salaires minimums restent justes et importantes. Car, même si des améliorations ponctuelles ont pu être obtenues, la problématique des bas salaires reste urgente en Suisse, où l’on trouve toujours 330 000 personnes qui travaillent pour un bas salaire, dont la plupart sont des femmes. Il est scandaleux que des personnes ne puissent pas vivre de leur salaire dans notre riche pays. Les femmes sont les premières concernées par les bas salaires, à cause de la discrimination salariale dont elles sont victimes par rapport aux hommes. Ainsi, une vendeuse gagne plusieurs centaines de francs de moins qu’un vendeur. Ainsi, le salaire minimum est un pas nécessaire vers l’égalité salariale, un pas qu’il est urgent de faire.

Il est particulièrement choquant que les bas salaires aillent souvent de pair avec des pratiques de profiteurs. La chaîne de boutiques de mode Tally Weijl appartient à une des 300 familles les plus riches de Suisse, alors que ses employé(e)s doivent s’en sortir avec des bas salaires… Et pendant que les managers d’UBS se distribuaient l’an dernier 3,2 milliards de francs de bonus, le personnel qui nettoyait ses bureaux travaillait pour des bas salaires. Le constat de la dernière enquête suisse sur la structure des salaires n’étonnera pas : alors que les salaires les plus élevés ont augmenté de près de 10 000 francs entre 2010 et 2012, les salaires les plus bas baissaient de 286 francs pendant la même période. Nous devons mettre fin à cette évolution.

C’est pourquoi il faut maintenir la pression exercée à travers la campagne pour le salaire minimum et convaincre jusqu’au 18 mai le plus possible de citoyen(ne)s que le problème des bas salaires peut être résolu s’ils votent OUI. À cet effet, les syndicats et leurs partenaires organiseront une nouvelle fois deux journées nationales d’action les 9 et 10 mai prochain.

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