John Monk, secrétaire général de la CES, a expliqué que ce n’était pas aux travailleurs et aux travailleuses de payer le prix d’une crise qu’ils n’ont pas provoquée. En point de mire de ses propos : les ministres européens des finances qui décidaient à quelques kilomètres de la manifestation d’un programme d’austérité antisocial. De fait, ces ministres lient l’aide fournie au Portugal à un programme d’économies qui, des plus violents, touchera d’abord les gens ordinaires, ainsi que cela a déjà été le cas en Grèce et en Irlande.
Une représentante de la confédération allemande DGB, Annelie Buntenbach, a critiqué le « pacte euro plus » qui, pour les travailleurs et les travailleurs, ne sera synonyme que de
- moins d’argent dans leur portemonnaie, vu les pressions sur les salaires ;
- une sécurité de l’emploi moindre, vu les dérégulations entreprises et en cours ;
- moins de prestations sociales, vue les coupes dans les budgets sociaux et
- une retraite détériorée, à cause de rentes avec lesquelles les gens ne pourront vivre décemment.