50 000 personnes pour dire NON à l’austérité en Europe

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Écrit par Ewald Ackermann

Le 9 avril, 50 000 travailleurs et travailleuses ont manifesté à Budapest contre les brutales politiques d’austérité appliquées dans les États de l’Union européenne (UE), pour des salaires équitables, une Europe sociale et des emplois de qualité. Une délégation d’Unia représentait l’Union syndicale suisse (USS). C’est à l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES), dont l’USS est membre, que cette manifestation a été organisée.

John Monk, secrétaire général de la CES, a expliqué que ce n’était pas aux travailleurs et aux travailleuses de payer le prix d’une crise qu’ils n’ont pas provoquée. En point de mire de ses propos : les ministres européens des finances qui décidaient à quelques kilomètres de la manifestation d’un programme d’austérité antisocial. De fait, ces ministres lient l’aide fournie au Portugal à un programme d’économies qui, des plus violents, touchera d’abord les gens ordinaires, ainsi que cela a déjà été le cas en Grèce et en Irlande.

Une représentante de la confédération allemande DGB, Annelie Buntenbach, a critiqué le « pacte euro plus » qui, pour les travailleurs et les travailleurs, ne sera synonyme que de

  • moins d’argent dans leur portemonnaie, vu les pressions sur les salaires ;
  • une sécurité de l’emploi moindre, vu les dérégulations entreprises et en cours ;
  • moins de prestations sociales, vue les coupes dans les budgets sociaux et
  • une retraite détériorée, à cause de rentes avec lesquelles les gens ne pourront vivre décemment.

 

Responsable à l'USS

Daniel Lampart

Premier secrétaire et économiste en chef

031 377 01 16

daniel.lampart(at)sgb.ch
Daniel Lampart
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