L’USS favorable à la loi sur les épidémies

  • Santé
  • Protection de la santé et sécurité au travail
Articles
Écrit par Ewald Ackermann, service de la communication de l'USS /fq

Votations populaire du 22 septembre

En plus de la votation sur – contre ! – la journée de travail de 24 heures, un combat dans lequel l’USS et ses fédérations mettent toute leur énergie, d’autres objets seront soumis au peuple le 22 septembre. Parmi eux, la loi sur les épidémies, une loi dont l’USS soutient la révision. Quant à l’abrogation du service militaire obligatoire, l’USS ne propose pas de recommandation.

Par rapport à celle qui l’a précédée, la nouvelle loi sur les épidémies transfère plus de compétences cantonales à la Confédération. Les syndicats membres de l’USS, et en particulier ceux qui défendent les intérêts du personnel médical, la soutiennent. Ainsi, le Syndicat suisse des services publics (ssp) et l’Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI), qui a un « statut d’observateur » dans la grande confédération syndicale, estiment que les nouvelles dispositions de la loi permettront une prévention et une lutte efficaces contre les maladies contagieuses. Une vaccination obligatoire ne serait décrétée que dans le cas d’une situation extraordinaire, si un danger sérieux menaçait la santé publique et si une action rapide et uniforme au plan national était nécessaire. Enfin, elle ne concernerait que quelques catégories précises de personnes.

Pas de vaccination obligatoire

Ainsi, la nouvelle loi garantit que personne ne sera contraint de se faire vacciner et que personne ne pourra être puni pour avoir refusé d’être vacciné dans le cas d’une situation de crise comme décrit plus haut. Les membres du personnel de la santé qui, par exemple, refuseraient de se faire vacciner ne pourraient pas être mis au pilori et obligés de prendre un congé non payé, voire être licenciés. Pendant le temps que durera l’épidémie, leur employeur devra leur trouver un autre poste de travail.

L’USS a décidé de recommander le oui à cette votation, parce que cette loi règle comme il se doit la protection des travailleurs et travailleuses concernés et que la forme de cette réglementation est approuvée par les organisations de travailleurs et travailleuses directement concernées. Ce oui est donc de « nature syndicale », si l’on puit dire.

S’ajoute à cela que les déclarations parfois embrouillées ou tapageuses des opposants à cette loi, du genre : La loi revient à une « sexualisation forcée de nos enfants ! » ne sont pas vraiment de nature à entamer la confiance dans les dispositions du projet.

Quant à l’initiative populaire « Oui à l’abrogation du service militaire obligatoire », l’USS n’a pas décidé de recommandation.

Responsable à l'USS

Reto Wyss

Secrétaire central

031 377 01 11

reto.wyss(at)sgb.ch
Reto Wyss
Top