Il faut s’attaquer à la racine du problème

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Communiqués de presse
Écrit par Daniel Lampart

L’Union syndicale suisse (USS) est déçue de voir que le Conseil fédéral ne veuille pas s’attaquer à la racine du problème que constitue le franc fort et n’ait pas décidé, avec la Banque nationale (BNS), d’introduire un taux de change plancher de 1,40 franc pour 1 euro.

Les 2 milliards promis par le gouvernement sont une goutte d’eau dans la mer. À elles seules, les caisses de pensions ont subi, à cause du franc fort, des pertes comptables évaluées à près de 50 milliards de francs. S’ajoutant à la pression sur les prix et au risque d’une hausse du chômage dans l’économie d’exportation, la cherté du franc coûtera bientôt plus de 100 milliards de francs à la Suisse.

La force opérationnelle mise sur pied par le gouvernement est chargée de mettre au point des mesures ciblées. Celles qui ont été introduites pendant la crise financière concernant l’assurance-chômage doivent être prolongées. Il faut en outre trouver une solution pour les caisses de pensions en sous-couverture, lors de liquidations d’entreprises ou de suppressions d’emplois.

Afin que les salaires ne soient pas mis sous pression, les entreprises doivent faire l’objet de contrôles intenses, en particulier concernant les nouveaux engagements. En cas de sous-enchère, il s’agit d’introduire des salaires minimums. Enfin, les salaires versés en euros sont illégaux.

Responsable à l'USS

Daniel Lampart

Premier secrétaire et économiste en chef

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