Pour l’USS, la chose était et est toujours entendue : des fonds publics bien plus importants que ceux prévus dans le troisième paquet conjoncturel sont nécessaires pour protéger les habitant(e)s de ce pays des conséquences dramatiques de la crise. Or, les chambres fédérales ont en outre sérieusement raboté ce petit paquet, ce dernier d’ailleurs approuvé à la dernière minute. Les mesures en faveur des chômeurs de longue durée ont aussi été amputées de moitié. C’est mesquin.
Toujours aussi mesquin – et susceptible d’accroître la crise –, le refus du Conseil national de toute subvention supplémentaire pour réduire les primes des caisses-maladie pour l’année prochaine. Dans quelques jours les nouvelles primes seront connues. La perte de pouvoir d’achat qui en découlera pour les ménages sera conséquente. Nouvelle régression à laquelle assistent sans broncher l’UDC et le PRD.
Pour l’USS, il est clair qu’une politique garantissant emploi, salaire et rente est nécessaire. La manifestation syndicale de samedi passé a montré que de larges couches de la population réclament une telle politique. Quelle frange de la population représentent vraiment les conseillers nationaux de l’UDC et du PRD ?